Miyako Aino

omme  d'ordinaire, c'était un ballet incessant de femme richement vêtues et d'hommes endimanchés. Un tournoiement omniprésent de banalité et de fioriture, de discussion mondaine et d'étalage de bonne manière à ne plus savoir quoi en faire. A la longue, la demeure familiale prenait cet aspect fade et impersonnel qu'on retrouve généralement dans les grands hôtels. Plein de non-sens et pétrit d'illusion.

- Tu vois Nako, c'est pour ça que je ne me vois pas faire ma vie ici. Tout sonne faux, du sourire de nos invités jusqu'aux prétendu talents culinaires de notre mère. Franchement, le jour où elle saura cuire un oeuf sans le transformé en déchet toxique sera un miracle.

Elle aurait dût rire. Tout comme toi d'ailleurs. Mais l'ambiance ne s'y prêtait pas, pas vraiment. Cela faisait quelques jours que le sujet trainait en longueur. C'était le vide pavant vos conversations et le silence gênant qui s'étirait lorsque vos échanges devenaient vide de sens.
"Qu'est ce que je vais devenir"
 Car à dix sept ans, il était temps de prendre une décision. Partir était un choix comme un autre. Ni bon ni mauvais. Juste un choix, comme d'autres choisissaient de porter une chemise rouge ou tout au contraire, de prendre la blanche.
C'est ce dont tu essayais de te persuader.

- Tu sais, partir à Gridania n'est pas si mal. Rentrer dans les rangs non plus. Je ne suis pas faite pour être un chaton de salon de toute façon. Alors c'est mieux pour tout le monde, je n'aurais rien put faire de bon de toute façon. Servir nos terre, c'est un peu honorable, non? Enfin, voilà.

Ce n'était pas une belle manière d'annoncer un départ. Et l'endroit n'était pas le plus approprié. Au milieu d'une réception, cachée sous le couvert d'une terrasse. Mais le tact n'avait jamais été la principale caractéristique de votre famille. Et vous aviez toutes deux horreurs des au revoir.
Alors oui, peut-être bien que tout ça était pour le mieux.

omme  d'ordinaire, c'était un ballet incessant de femme richement vêtues et d'hommes endimanchés. Un tournoiement omniprésent de banalité et de fioriture, de discussion mondaine et d'étalage de bonne manière à ne plus savoir quoi en faire. A la longue, la demeure familiale prenait cet aspect fade et impersonnel qu'on retrouve généralement dans les grands hôtels. Plein de non-sens et pétrit d'illusion.

- Tu vois Nako, c'est pour ça que je ne me vois pas faire ma vie ici. Tout sonne faux, du sourire de nos invités jusqu'aux prétendu talents culinaires de notre mère. Franchement, le jour où elle saura cuire un oeuf sans le transformé en déchet toxique sera un miracle.

Elle aurait dût rire. Tout comme toi d'ailleurs. Mais l'ambiance ne s'y prêtait pas, pas vraiment. Cela faisait quelques jours que le sujet trainait en longueur. C'était le vide pavant vos conversations et le silence gênant qui s'étirait lorsque vos échanges devenaient vide de sens.
"Qu'est ce que je vais devenir"
 Car à dix sept ans, il était temps de prendre une décision. Partir était un choix comme un autre. Ni bon ni mauvais. Juste un choix, comme d'autres choisissaient de porter une chemise rouge ou tout au contraire, de prendre la blanche.
C'est ce dont tu essayais de te persuader.

- Tu sais, partir à Gridania n'est pas si mal. Rentrer dans les rangs non plus. Je ne suis pas faite pour être un chaton de salon de toute façon. Alors c'est mieux pour tout le monde, je n'aurais rien put faire de bon de toute façon. Servir nos terre, c'est un peu honorable, non? Enfin, voilà.

Ce n'était pas une belle manière d'annoncer un départ. Et l'endroit n'était pas le plus approprié. Au milieu d'une réception, cachée sous le couvert d'une terrasse. Mais le tact n'avait jamais été la principale caractéristique de votre famille. Et vous aviez toutes deux horreurs des au revoir.
Alors oui, peut-être bien que tout ça était pour le mieux.