Sasanami et Sui-no-Sato

Sasanami : Euh... euh, oui ? Je-je peux vous aider ?
Sasanami : Je... je suis Sasanami. J'assiste le grand prêtre Shiosai au Palais aux Marées violettes.
Sasanami : Autrement dit, je m'occupe des écrits concernant les rites, de la préparation des lettres et des sceaux pour chacune des fêtes de Sui-no-Sato ou encore de l'organisation des rassemblements...
Sasanami : Maître Shiosai étant très affairé, il m'arrive souvent de prendre soin de son animal domestique, Isobe.
Sasanami : Euh... Nous sommes les Sui, une ethnie d'Ao Ra descendant directement de celle des Raen, et vous êtes ici dans notre paisible village de Sui-no-Sato. Nous avons décidé de nous réfugier sous l'eau afin d'échapper aux conflits qui font rage sur la terre ferme.
Sasanami : Notre chef et guide spirituel est la Princesse de Rubis, qui loge dans le Palais aux Marées violettes. Mis à part ceux d'entre nous qui officient dans ce lieu sacré, les habitants du village n'ont jamais vu son visage.
Sasanami : La princesse effectue actuellement un rituel important, et il est donc défendu à quiconque de pénétrer dans le palais. De ce que je sais, une telle mesure est chose très rare.

Shiosai : Sui-no-Sato est un lieu sacré pour les Raen. La Princesse de Rubis veille sur notre peuple et nous permet de mener une existence paisible depuis l'exil de nos ancêtres.
Shiosai : Il y a bien longtemps, les ravages de la guerre ont forcé ces derniers à quitter leur terre natale et à trouver refuge sous la mer. Ils se sont alors établis ici, et une nouvelle civilisation est née, soutenue par un mode de vie solidement ancré dans les profondeurs marines.
Shiosai : Au fil du temps, nous avons entretenu des relations courtoises avec les nations de l'extérieur, que nous avons toutefois maintenues à leur strict minimum. Nous estimons que c'est la seule manière de préserver nos traditions.
Shiosai : Il y a vingt-cinq ans, lorsque Doma est tombée entre les mains de l'Empire, notre princesse a décidé de rompre tout lien avec les peuples étrangers pour nous protéger. Depuis, nous suivons ses directives et n'avons pas l'intention de changer de cap tant qu'elle ne nous l'aura pas ordonné.